Notre patrimoine

L'église de Saint-Nicolas-La-Chapelle

La paroisse de Saint-Nicolas-la-Chapelle est née probablement au 14ème siècle lorsqu’elle devient indépendante de Flumet. Son nom provient du petit oratoire dédié à Saint Nicolas, le monument chrétien le plus ancien au lieu dit La Chapelle. Saint François de Sales y aurait prêché le 20 juillet 1606.
En 1766 Monseigneur Jean-Pierre Biord, évêque et prince de Genève, surpris par la vétusté de l’église, ordonne d’en rebâtir une nouvelle.
En 1744 Jean-François Crottet, bourgeois de Sallanches, devient curé à Saint-Nicolas-la-Chapelle. Il donne à sa paroisse une partie de sa fortune. Il met tout en œuvre pour collecter des fonds afin de rebâtir l’église.
En 1760, André Barioz, par son testament, fait un don de 12000 livres pour l’église.
En 1790 tout le gros œuvre est terminé mais le révérend Crottet ne voit pas l’église terminée.

A cette époque la France révolutionnaire est en pleine effervescence. Les troupes françaises sous les ordres du général Montesquiou envahissent la Savoie. L’exercice du saint ministère est en pleine persécution religieuse dans cette région. Il faut mettre à l’abri aussi bien les prêtres que les mobiliers religieux. On rapporte que la grosse cloche a été enterrée pour échapper à sa destruction. Aujourd’hui on compte 8 cloches dont les 2 dernières ont été coulées sur place en 2013. Après Sallanches le carillon de Saint-Nicolas-la-Chapelle est le meilleur, le plus beau et le plus harmonieux de la Savoie.

En 1857 une horloge des frères Prost du Jura est installée. Elle est remplacée en 1947.
En 1866 l’orgue Clergeau arrive à Saint-Nicolas-la-Chapelle et il est motorisé en 1944 par Merklin.
En 1982 le clocher a été restauré.
En 1999 des travaux de consolidation ont eu lieu et en 2021 la toiture de l’église a été refaite entièrement en tavaillons et les façades rafraichies. La rénovation des peintures intérieures est prévue prochainement.

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Eglise Saint François de Sales
À Chaucisse

La paroisse de Chaucisse est née en 1827 lors de sa séparation d’avec Saint-Nicolas-la-Chapelle.
Son église dédiée à Saint François de Sales fut construite en 1818.
Cette église et son école étaient un rêve d’un enfant du pays, Joachim Dumax, parti très jeune à Paris.
Cette œuvre put se réaliser grâce à l’aide de son mandataire à Chaucisse, Prosper Etienne Ouvrier Buffet et au dévouement des habitants de Chaucisse motivés par leur éloignement de Saint-Nicolas-la-Chapelle.
A l’origine elle a reçu deux premières cloches dont l’une est inchangée puis par la suite deux autres cloches les ont rejointes. L’horloge d’origine était des frères Mayet de Morbier et a été remplacée par un mécanisme Cadet de Morez.
L’orgue qui porte la signature de l’abbé Laroque est de 1850. C’est un harmoniphon que l’on doit à Monsieur Paris de Dijon.
Le toit et deux des façades de l’église ont été refaites en 2009.

Presbytère de Chaucisse

La cure de Chaucisse a été construite en 1824. C'était un souhait de Joachim Dumax, parti à Paris, d'avoir une école à Chaucisse afin d'éviter les longs trajets jusqu'à Saint-Nicolas-la-Chapelle. A cette époque où seulement le curé enseignait aux garçons, Joachim Dumax, Prosper Etienne Ouvrier-Buffet son mandataire et les habitants du hameau comprirent que pour avoir une école pour les filles et les garçons, il fallait avoir une paroisse avec son église et sa cure. C'est grâce à la générosité des habitants que le presbytère et l'école fûrent construits.
 
L’attachement des habitants de Chaucisse au presbytère est lié à l’histoire de l’église et de ce dernier construits entre 1818 et 1824 par les anciennes générations qui ont tout financé. Le presbytère a appartenu aux habitants jusqu’en 2009. Ils ont alors accepté de le céder à la commune en échange d’une mise en valeur du patrimoine.

Notre municipalité se donne comme mission la rénovation de ce bâtiment et son intégration dans un projet de développement touristique doux.

Chapelle de Seuthenay, Seutenay ou Seytenex

L’origine de la fondation de la chapelle du Seutenay remonte au XVIIe siècle par un certain Nicolas Fabry et ses fils Antoine, Joseph  et Claude qui la construisirent près de leur maison. Les Fabry moururent insolvables, mais Pierre Bibollet, châtelain de Flumet, se rendit acquéreur de leurs biens, mais ne consentit à acquérir les charges contractées par eux envers la chapelle, qu’à la condition d’être reconnu comme le fondateur et le patron, ce que lui accorda Mgr de Rossillon de Bernex au cours de sa visite pastorale du 26 juillet 1701.
En 1855 cette chapelle tombait en ruine. Sur les conseils de leur curé, les nouveaux propriétaires de la chapelle, Julien et Jean-Marie Dumax-Baudron, en rebâtir une plus grande. Cette chapelle fut dédiée à l’Immaculé-Conception dont la statue de bois massif et polychrome domine l’autel de style néo-classique.

Chapelle du Passieu

La chapelle du Passieu est plus ancienne que l’église actuelle. Elle doit son existence à la donation d’un des curés de Saint-Nicolas-la-Chapelle, le révérend Jean-Antoine Mabboux, qui chargea ses héritiers de construire une chapelle au Passieu et d’y fonder des messes, après sa mort en 1725. Conformément à ses volontés, ses frères Claude, Jacques et Marin, bâtirent cette chapelle sous le vocable de trois saints très populaires : saint Sébastien (contre la peste), saint Antoine (protecteur des équidés) et saint Guérin (protecteur des troupeaux et des alpages). La chapelle ne fut bénite que le 27 août 1747 par le plébain de Flumet, le révérend de Riddes. La chapelle a été restaurée en 1975 grâce à la générosité des habitants du quartier et du village. Elle possède un clocheton où se trouve une cloche qui a remplacé celle fondue à la Révolution et, à l’intérieur, un retable baroque orné d’un tableau représentant les trois saints patrons de la chapelle.

Oratoire de la Vierge et l’Enfant, Oratoire des combes

Bâtiment assez grand en crépi blanc, au toit en tavaillons, auvent en bois. Deux marches donnent accès à une importante niche en retrait peint en bleu et protégée par une grille en forme d’ogive. A l’intérieur une statue d’un mètre en plâtre, assez grossière, peint en rouge, bleu et vert, représentant la Vierge à l’Enfant avec chapelet, sur un socle de carrelage. Autour un bougeoir en verre et un en bois, un petit bénitier.
Au village, soit prendre la route de Chaucisse sur 1km jusqu’à un gîte de France, laisser la voiture et prendre un sentier à gauche (balisé Saint-Nicolas-la-Chapelle), et à 100m de la route, à gauche à l’orée du bois. Soit prendre le chemin balisé à partir du village par la Stapale, au bout de 250m à gauche.

Oratoire Notre Dame des Victoires à La Motte
Nanchard

Construction assez massive, en pierre non crépite, au toit à 4 pans couvert de tôle avec une croix en métal au sommet. Grande voûte plein cintre blanchie avec un bénitier en pierre à droite. Niche en retrait avec un encadrement genre marbre gris protégé par une grille en fer peinte en bleu avec la date de 1832, et derrière, un fin grillage jaune. A l’intérieur une statue en bois doré (40cm) de la Vierge à l’Enfant, couronnée, dans une petite niche bleue, 2 colonnes dorées. A droite un crucifix (50cm) en bois doré, un petit crâne au pied et une grosse pierre rouge incrustée au bas de la croix. Au pied de la Vierge, 2 angelots, 2 petites statues de Notre Dame de Lourdes et de sainte Thérèse à l’Enfant Jésus, une statue de saint Joseph, 4 petits vases de porcelaine.
A 3km Flumet, gravières «Le Manant» (voie sans issue). Traverser l'Arrondine. Prendre chemin forestier, et à 3km, lieu-dit «La Motte», après la ferme Jean De la Motte, par un sentier mal défini, à 20mn.

Oratoire Notre Dame de la Pitié à Nanchard

Oratoire de type guérite crépi blanc au toit à 4 pans recouvert de tôle surmonté d’une croix en fer; voûte plein cintre précédée d’une marche; niche blanchie en retrait fermée par une belle grille en fer forgé portant la date 1934 et les lettres NDM et une porte vitrée à l’arrière. A l’intérieur, 4 socles recouverts de napperons blancs; une statue en plâtre (25cm) de Notre-Dame de Pitié avec un angelot de chaque côté, un rose et un bleu; 2 candélabres, un crucifix en bois; 3 gravures : sainte Jeanne de Chantal, saint François de Sales et la Vierge de Douleurs ; une gravure de la Cène, 2 bougeoirs, 2 vases ; au pied de l’oratoire jaillit une source. Construit en 1934, cet oratoire a été déstabilisé par une coulée de terrain il y a une vingtaine d’années. Il a été redressé en 1991. Une messe y était célébrée le 1er dimanche de septembre.
A Flumet prendre la route de la Giettaz sur 3km jusqu’aux gravières de «Manant» (voie sans issue); traverser l’Arrondine, prendre un chemin forestier et, à 6km, au lieu-dit «Nanchard», laisser la voiture; en contrebas en bordure de forêt.

Oratoire Notre Dame de Lourdes
à Chaucisse

Bâtiment en largeur en crépi blanc; toit à quatre pans en «chapeau de gendarme», recouvert de tavaillons, et orné d'une croix en fer au sommet. Sous le toit l'inscription : « Notre dame de Lourdes». Sous la voûte en arrondie, la niche très en retrait est protégée par une porte grillagée devant une vitre, devanture peinte en bleu avec l'inscription en blanc «notre dame de lourdes». Sur un socle couvert d'un napperon en dentelle, une grande statue en plâtre (50-60cm) de Notre Dame de Lourdes; de chaque côté, sur le mur, étoiles et guirlandes de fleurs dorées; au bas du socle, une statue de 15-20cm en porcelaine de la Vierge et l'Enfant, deux statues en plâtre (15-20cm) du curé d' Arset de sainte Thérèse à l' Enfant Jésus, une petite statue (10cm) de Notre dame de lourdes; 2 chandeliers argentés, 2 vases bleus.
Du village de Chaucisse (6km de Saint-Nicolas-la-Chapelle), prendre le chemin qui part du presbytère, soit l'ancienne route de Chaucisse à Flumet, et descendre pendant 10 minutes (~800m); à gauche, sur un talus en lisière de forêt.

Croix de bois route du Passieu

Cette croix se situe après le croisement du plan Lambé et des Rochats, à 200 mètres sur la droite. Juste avant la Farcounière.

Croix des Sierres aux Rochats

C'est près de cette croix, à la fourche de chemins, qu'une centaine d'habitants du quartier se réunissaient au retour de la messe de Noël.
Cette croix a été restaurée récemment.

Croix du Christ Rouge aux Combes

texte à venir

Croix de la Bec

Cette croix qui domine le lieu-dit "Le Plan" a été restaurée dans les années 2000 par Paul Favre.

Croix des Chozalets

Cette croix a été mise en place par Jean Porret suite à la mort de son fils Léon lors de débardage de bois. Elle date des années 50.
Elle se situe à Chaucisse sur la route des Recourbes.

Croix de Mission 

Chaucisse - Départ route des Recourbes
1904

Croix de l’Eglise de Chaucisse

La croix a été érigée en 1824 par Joachim Dumax pour la famille de Claude Dumax, son père. Les trois branches sont ornées d’orbe crucigère: une sphère représente le globe terrestre.

Croix des Rozet 

Cette croix est située au départ de la route des montagnes à Chaucisse. Elle a été initiée par Jean-Jacques Dumax en 1726, en l’honneur de François-Xavier, pour encourager les habitants du hameau à participer à la messe au village de Saint-Nicolas-La-Chapelle. Moyennant un Ave et un Pater ils se voyaient gratifier de 40 jours d’indulgence.

Croix Stata

Cette croix située à Pelozet (sommet de la route des montagnes) domine le village de Chaucisse.

Croix Cartier

Cette croix se trouve au sommet de Cretier, sur les haut de Chaucisse et domine Nanchard.
On y accède en traversant le plateau.
Elle a été restaurée dans les années 80.

Barrage des Mottets

Le barrage des Mottets, d'une longueur de 65 mètres et haut de 17.9 mètres, est un barrage hydraulique du Département de la Savoie situé sur le territoire de la commune de Saint-Nicolas-la-Chapelle.

Le barrage des Mottets a été construit en 1950 en travers de la rivière L'Arly retient un volume d'eau de 250 milliers de m³ sur une surface de 6 hectares.

Le barrage des Mottets, de type Poids, à pour usage principale : Hydroélectricité.
Crédit photos : EDF